La pandémie de Covid-19 est une crise sanitaire majeure provoquée par une maladie infectieuse émergente apparue fin 2019 en Chine continentale, la maladie à coronavirus 2019. Ce virus est à l’origine d’une pandémie déclarée le 11 mars 2020 par l’Organisation mondiale de la santé. Au Burkina Faso, elle se propage à partir du 9 mars 2020,faisant du pays le sixième atteint en Afrique subsaharienne.
Depuis lors, le gouvernement Burkinabè a adoptées des mesures dont de fermetures des frontières afin de contenir la propagation de la maladie. Cette mesure a des conséquences sur la circulation des biens et des personnes ainsi que sur la disponibilité de la matière première avec des effets immediats sur les prix des produits et l’inflation.
Le 1er Août 2020, les frontières aériennes sont ouvertes, les voyages sont possibles en respectant certaines mesures sanitaires. Malgré plusieurs discussions des chefs d’États Africains,la date d’ouverture des frontières terrestres demeurent inconnue.
Toutefois, les mesures de fermetures de frontières terrestres, ont des effets sur les produits frais et sur la logistique en matière d’exportation.Les segments les plus impactés dans ce secteur sont les maillons exportation de produits frais, légumes et bétails. Ces maillons sont confrontés à des difficultés logistiques d’exportation qui ont entrainé des avaries de produits.
Selon le dernier rapport de l’Uemoa, les maillons les plus touchés par la pandémie du COVID-19 concernent le secteur informel notamment celui de la vente des produits frais, le commerce de détail, le commerce de demi-gros, les exportations et les importations dans les proportions respectives de 96%, 84%, 77%, 43% et40%. Ces maillons subissent les effets d’une baisse de l’offre et de la demande du fait de l’arrêt ou du ralentissement des activités en raison de l’observation des mesures barrières et de distanciation sociale, des restrictions de mouvements de personnes et de biens qui, dans emble participeraient à une perturbation du commerce, à la baisse des revenus et du pouvoir d’achat des ménages.
De ce fait, la tendance de la demande est baissière et induit une limitation des importations à ce qui est essentiel.
<<Actuellement l’on vend au marché 3 tomates à 200f alors qu’avant on pouvait avoir 6 tomates à ce montant.>> affirme Mme Alimatou,ménagère.
Selon Action contre la Faim 2,5 million de personnes se trouvent en insécurité alimentaire au Burkina Faso.
Fort est de constater le revenu des menage n’a pas augmenté bien qu’il y’ait ube inflation. Si rien n’est fait dans les prochains mois pour rétablir le commerce intracommunautaire (ouverture des frontières) ,mettre en place un plan de relance de l’économie communautaire post COVID-19 en parfaite articulation avec les plans nationaux; les mesures de lutte contre la propagation de la pandémie du COVID-19 seront une source d’insécurité alimentaire à long terme par le fait de l’indisponibilité des intrants agricoles,l’indisponibilité de produits alimentaires de base et l’inflation des prix etc.
Vivement que des décisions soient prises les prochains jours.
Wonder Mousso, parce que chaque femme est une héroïne.
Le 14 Décembre 2019 s’est tenue à la Résidence Yipene la première édition de l’événement ‘’MASTER CLASS DES WONDER MOUSSO ‘’ sur le thème : Chaque femme est une héroïne. La master class consistait en plusieurs formations courtes et intensives sur des sujets tels que la confiance en soi, le leadership, de l’entrepreneuriat etc.
Photo de famille premier panel
Wonder Mousso est un blog de valorisation des compétences féminines Africaines qui existe depuis le 8 Juillet 2018, la fondatrice est Mlle TOURE Maimouna Tanya Cindy, Aussi avons-nous eu le prix du »Coup de Coeur du Jury » au Burkina Golden Blog Awards 2018. La communauté s’agrandissant au fil des mois, il était primordiale de faire un événement physique. Mais pas seulement un événement, une formation qui allait être utile à toutes les participantes.
A cet effet, Mme Sandrine Ouedraogo,Mme Nadège Ouagraoua et Mme Olivia Bayala ont accepté spontanément de partager leurs expériences et de répondre sans détour aux questions des participantes pendant plusieurs heures.Des moments plein de joie et d’émotion ponctué par des animations tels qu’un atelier maquillage par notre partenaire GLAM ZONE 226 et le dévoilement de la marque du blog : Héroine par wonder Mousso.
A gauche Mme Nadège Ouagraoua Directrice comptable et financière EODA Gérante Campement de chasse de la Mou Directrice Générale Société Prod Elect Promotrice Ferme en joie, A droite Mme Olivia Bayala Promotrice de la Résidence Yipene
On ne cessera jamais de le dire « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) .
Bien que tous les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme s’étendent aux personnes handicapées, ce vaste groupe de personnes continue de souffrir de discrimination et, souvent, ne jouit pas du respect de ses droits fondamentaux à égalité avec les autres. Elle a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 13 décembre 2006, et est entrée en vigueur le 3 mai 2008. Des pays Africains tels que le Burkina Faso, le Bénin, la Cote d’Ivoire,la République du Congo l’on signé, mais force est de constaté que la pleine jouissance des droits humains fondamentaux par les personnes handicapées et leur participation active à la vie politique, économique, sociale et culturelle n’est pas une réalité. Nous vous invitons à découvrir l’interview de notre Wonder Mousso du Mois de Novembre 2019. Oui elle est handicapée, et nous montre que l’handicap n’est pas la fin de la vie.
Présentez-vous
Je suis Ackah Georgette Nelly âgée de 24 ans, mère d’une magnifique fille,j’etudie le marketing et le management et je suis Administratrice de la page »Mon plus grand atout »
Quel est votre handicap ?
Handicapée depuis l’âge de 3 ans par accident et erreur médicale, j’ai une malformation au pied droit ce qui fait que je suis handicapée moteur.
Racontez nous votre vie avec cet handicap
Vous savez vivre avec un handicap n’est pas chose facile surtout quand tu te sens rejeté par ton entourage.Depuis toute petite ma vie n’a pas été facile parce que ce handicap était devenu un instrument de moqueries: A la base je suis une personne qui ne se laisse pas faire j’ai toujours voulu être au dessus de tout cela, il fallait que je m’impose, il fallait que je montre que malgré mon handicap je pouvais faire des choses incroyables.Il fallait que je m’impose parce que j’ai pas choisi cette vie mais il fallait que je la vive malgré tout car pour moi c’est une grâce
Pensez-vous que si les langages et propos des personnes étaient moins dévalorisants, plusieurs personnes ayant un handicap se sentiraient pas marginalisés ?
Beaucoup de personnes ne mesure pas leur langage vis à vis des personnes handicapées, la majorité des handicapés sont des personnes très fragiles et le handicap est un sujet très sensible pour nous Je constate aujourd’hui que le mot handicap est employé en terme de moqueries.Il faudrait que nous même nous montrons que nous avons de la valeur plus on sensibilisera les gens sur ce sujet plus on leur fera comprendre ce que nous vivons je crois que les propos et les langages changeront et nous nous sentiront comme tout le monde.
Ou et comment tirez-vous votre force pour affronter le regard des gens ?
Rire, je vis avec ce handicap depuis plus de 20 ans et depuis toute petite je voyais comment mes parents se battaient pour que je sois par marginalisée quand je me ressasse tous ces souvenirs j’avoue que cela me donne encore plus de force. Ma 2ème source c’est le bon Dieu Je me dis que le souffle de vie est un privilège et que si malgré ce handicap j’arrive à survire alors faudrait pas que je m’abatte sur mon sort mais vivre malgré tout. Pour ce qui est des regards des autres j’avoue que je suis habituée.
Un message pour ceux qui pensent que l’handicap est une raison pour mendier
Nous constatons que la population ivoirienne compte environ 85517 personnes avec tout handicap confondu.Nous constatons un taux élevé de pauvreté au niveau des personnes handicapées. Aujourd’hui mon combat est de permettre l’inclusion, l’intégration et l’autonomie vis à vis des femmes handicapées car nous sommes dans un pays où nos droits et nos conditions de vies sont bafoués à peine si nous sommes acceptés en entreprise car pour eux nous ne sommes pas très efficace. Alors que si on prenait le temps d’examiner nos conditions de vies je crois que beaucoup de gens sortiront de cette pauvreté. Il faudrait retenir aussi que le handicap n’est pas un motif pour mendier non! Au contraire il faut se battre pour survire. Aujourd’hui handicap rime avec pauvreté et mendicité.L’handicap est plus dévalorisé en Afrique qu’ailleurs avec un maximum de sensibilisation je crois que les mentalités vont changer.
Quel message avez-vous pour les femmes en général ?
On parle d’autonomie de la femme c’est un sujet très important car aujourd’hui les gens valorisent plus les femmes instruites.Nombreuses sont celles qui a Abandonne les études à causes de leur handicap.Laissez moi vous dire une chose, un handicap n’est pas une fatalité, ni une malédiction. Il faudrait que nous soyons des femmes autonomes avec cet titre nous serons mieux valorisé.L’indépendance doit être la meilleure de me vengeances face aux moqueries et critiques. Battons nous chaque jours car c’est la seule chose que nous pouvons faire pour vivre dans ce monde.
Quel est l’objectif de la page Facebook que vous avez créé?
J’ai créé une page que j’ai nommé « MON PLUS GRAND ATOUT »Depuis des années il y’a des personnes qui m’approchaient tout en disant qu’elles aimaient ma joie de vivre et ma personnalité parce que pour elles je ne m’apitoyais pas sur mon sort Cette page est dans un premier temps pour parler de mon vécu,, pour dire que la vie n’est pas toujours rose malgré le sourire qu’on affiche,j’y raconte mes frustrations, mon histoire ma vie pour montrer ceux à quoi nous sommes confronter chaque jour.Je suis aujourd’hui très heureuse de voir que beaucoup se sentent soulagé et édifié.Je sais au fond de moi que sa ne sera pas facile mais avec la persévérance et la foi on fini toujours par y arriver
Quels sont vos projets sur le long terme ?
Mes projet à long terme:-créer une association qui permettra l’inclusion, l’intégration et l’autonomisation des femmes handicapées -permettre aux handicapés de bénéficier d’interventions chirurgicales et prothèse -permettre la scolarisation de la femme handicapée -Organiser des ateliers afin de permettre à des personnes handicapées de raconter leur histoire, et leur expérience.
Votre mot de fin
Il faut toujours considérer son handicap comme une marque,l’handicap n’est pas une fatalité c’est juste que tout le monde ne peut pas tout avoir. Il faut toujours se donner de la valeur en se mettant en tête que nous ne sommes pas différents mais uniques.
Plus d’informations:
Situation des personnes handicapée au Burkina Faso:
Les résultats de recensement général de la population et de l’habitation de 2006 montrent que 1,2% de la population porte un handicap, phénomène qui touche plus les hommes que les femmes avec respectivement 52,7% contre 47,3%. Dans leur grande majorité (80,6%), les personnes vivant avec un handicap se rencontrent en milieu rural contre 19,4% dans les centres urbains. Comparativement aux recensements de 1985 et 1996 où la proportion des personnes vivant avec un handicap se situait à 1,6%, les chiffres de 2006 (1,2%) montre que le phénomène connaît une régression. Cette baisse est aussi bien constatée chez les hommes que chez les femmes Selon la nature du handicap, ce sont les handicapés du membre inférieur qui sont les plus importants (23,4%), suivis des handicapés visuels (17,50%), ensuite des déficients mentaux (14,9%) et enfin des handicapés du membre supérieur (8,3%). Une forte proportion de la population vivant avec un handicap du Burkina Faso n’est pas instruite (85,5%). Parmi les personnes vivant avec un handicap qui ont reçu une instruction (13%), celles qui ont le niveau du primaire sont les plus nombreuses et sont à 43,0% d’hommes. Les personnes vivant avec un handicap sont également moins touchées par l’alphabétisation car ils ne sont que 12,5% à avoir en bénéficier contre 26,2% dans l’ensemble de la population. C’est par ailleurs une population active à 43,5%. Une bonne proportion des handicapés actifs sont occupées à 48,0% comme travailleurs indépendants et sont plus présentes dans le secteur des activités de fabrication (10,0%). La responsabilité du ménage constitue une des charges sociales les plus importantes des personnes vivant avec un handicap actives qui représentent 2,2% de l’ensemble des chefs de ménage du pays. 12,4% de l’ensemble des personnes vivant avec un handicap des chefs de ménage sont femmes. Dans l’ensemble, les données du recensement doivent permettre aux autorités compétentes d’orienter efficacement l’action de l’Etat dans la promotion économique et sociale des personnes vivant avec un handicap.
Wonder Mousso, parce que l’Afrique a aussi ses héroïnes.
Du 26 au 27 Octobre 2019 s’est tenu »le Boudoir de la mariée » au Sopatel Silmandé Ouagadougou. Le Boudoir de la mariée est un salon réservé à la mariée et au futures mariées avec principalement des stands d’exposition: robes de mariée, coiffure,maquillage et d’articles de mariée et assimilés.
La promotrice de l’événement Haou Zangré
Selon la promotrice Haoua Zangré l’objectif de cet événement de faire la la promotion du secteur du mariage et de l’entrepreneuriat.
J’étais à l’édition précédente, j’avoue que celle-ci était à la hauteur de mes attentes. Amoureuse de l’événementiel, de l’art en général je suis. J’étais comme un enfant dans une boutique pleine de bonbons. J’ai été surtout ravie de voir plusieurs femmes entrepreneures défendre avec passion leur business. Cet événement est une belle initiative . Dans la mesure il permet de mettre en avant les talents de Burkinabè.
Wonder Mousso, parce que l’Afrique a aussi ses héroïnes
Nous sommes très ravis de vous présenter la Wonder Mousso du mois de Septembre 2019 belle et inspirante.
Mme Touré A Lynn Kaba, Une femme d’origine Guinéenne, née aux États-Unis à Boston.Elle a fait ses études entre la France et Boston puis rentrée à Conakry pour construire son avenir.
PDG de la société AILY NEGOCE INTERNATIONAL GROUP ( TRANSIT -IMPORT / EXPORT – BTP – PRESTATION DE SERVICES -ÉVÈNEMENTIELLE- AGRICULTURE ) basé en République de Guinée.
Et Présidente de la Fondation RBB ( ROUGUI BARRY & BABIES ) qui lutte contre l’abandon des enfants et assistes les personnes démunies , handicapés et les orphelinats de la Capitale
Mme Touré A Lynn Kaba a bien voulu répondre aux questions des internautes
1- D’Où tirez-vous votre motivation, inspiration chaque matin ?
Je suis une épouse et Maman de deux enfants , j’ai été élevé par une grande dame mais décédé il y’a 3 ans, ma mère Mme Kaba ROUGUI Barry qui a été élu maire de la ville de Matam à Conakry à 2 mandat consécutif ( première femme en Guinée à avoir eu ce poste de 1991 à 2001) auparavant Femme d’affaires dans l’import et export du Café & Cacao et autres .Puis ministre a plusieurs postes différent de 2008 à 2016 . Mon père qui travail depuis plus de 35 ans à la douane de Conakry et aujourd’hui un des Directeur d’un secteur douanier.En tant que fille aînée de 5 enfants, j’ai voulu suivre les traces de mes parents , qui sont de grandes personnalités de mon pays.
Je désire être une femme d’affaires exemplaires et une philanthrope qui est au service des défavorisés.Également Mère et épouse que je suis , je souhaite donner le meilleur de moi afin que ma famille ne manque de rien bien que j’aie la chance d’avoir un mari entrepreneur ( Homme d’affaires)
Par contre pour la création de mon entreprise ils m’ont juste aidé pour les frais de création et meubles mes bureaux pour le reste clients , employés , contrat j’ai dû me battre seul dans leur aide et relation pour y arriver et ça m’a fallu plus d’une année.
Mes débuts étaient très durs
2- Vous évoluez dans un domaine auparavant destiné aux hommes, avez-vous des plaisanteries de mauvais goût concernant le fait d’être une femme ? Quelle a été votre réaction ?
Pas du tout justement, car on me considère comme une lionne , donc en me côtoyant on sent déjà quel genre de femme je suis .
Sachant que j’ai créé mon entreprise en 2014 je venais d’avoir mes 25 ans. Ce n’était pas le métier dont je rêvais mais quand j’ai su que les secteurs d’activité que j’ai choisis d’ajouter dans mon statut d’entreprise était plutôt masculin surtout dans mon pays , j’ai voulu être cette jeune femme dynamique , semblable à un homme au niveau professionnel .
Car j’adore prendre des risques et surtout la compétitivité Ça me permet d’améliorer mes compétences tous les jours et de prouver que j’arrive toujours à satisfaire mes clients dans les temps et la qualité de mes services .
3- Quels conseils aux jeunes qui souhaiteraient être comme vous ?
De croire en leurs personnes ,de ne jamais laisser qui que ce soit vous démoraliser
Une entreprise peut prendre du temps avant de se faire connaître, d’évoluer et d’avoir des clients réguliers et fidèles D’être toujours en bons termes avec ses collaborateurs et les clients.
Et surtout garder le sourire au travail en tant que Chef d’entreprise , car c’est ce qui motive les employées à venir travailler pour vous tous les jours.
4- Pourquoi vous vous être lancé dans l’entrepreneuriat ?
Car je souhaite participer au décollage socio-économique de mon pays , et me mettre aux service du peuple.
Vie de famille et travail ?Vie privée ( plaisirs & loisirs ) et travail ?
J’ai été Maman très jeune et j’ai grandi comme ça aujourd’hui j’ai 2 adorables garçons . Le premier est âgé de 11 ans et le second 2 ans . J’ai été chef d’entreprise dès l’âge de mes 25 ans , je suis une épouse et mère de famille .Je n’ai pas eu le temps de profiter de ma jeunesse entièrement par contre j’ai mûri en étant responsable . Le fait de m’occuper et veiller sur mes enfants, et aussi en tant qu’aîné de la famille de 5 enfants . J’ai toujours eu un équilibre stable, ambitieux et perfectionniste.
En tant que chef d’entreprise , épouse et Maman je trouve toujours le temps pour moi selon mon emploi du temps car le bien-être être d’une personne est nécessaire et vital. Bien sûr avant tout, la priorité c’est mon foyer .
Une chose à savoir de moi c’est que je suis une épouse qui cuisine et j’adore faire des variétés de petits plats tous les soirs pour mon époux et le surprendre sur les saveurs .
Comme vous le lisez à part mes responsabilités de tous les jours , je trouve toujours le temps de m’occuper de moi , c’est très important de trouver son équilibre sans la vie et surtout de pensée à soi même surtout car that que nous ne désirons pas plaisirs nous les femmes mariées ou non , maman ou non , entrepreneur ou pas. Qui dans notre vie saura le faire à notre place ?
Et qui le fera tout en sachant que nous aimions nous rendre belles et avoir le sourire aux lèvres tous les jours . Sachez aussi une chose, il faut toujours se rendre ravissante sans trop en faire dès que vous franchissez le seuil de votre porte, sans oublier de vous arroser de parfum.
À part tout ça j’ai aussi crée une fondation à la mémoire de ma tendre Maman qui nous a quittées un Dimanche 13 Mars 2016 à Rabat, au Maroc suite à un cancer qui a bouleversé toute ma vie ainsi que celle de notre Famille .
Qui a pour but d’aider les démunis grâce aux économies que mon entreprise met de coté pour La fondation et aussi l’aide de la Famille, des sponsors et bénévoles.nous trouvons le temps de se focaliser sur les :DONS ﹣GALA D’OEUVRE DE CHARITÉ annuel ﹣HUMANITAIRE ﹣BÉNÉVOLAT﹣AIDES AUX ORPHELINATS /DEMUNIES﹣ASSISTANCE SUR L’EDUCATION-ASSISTANCE SUR LA SANTÉ ﹣distribution de VÊTEMENTS﹣Distribution de DENRÉES ALIMENTAIRES.
QUELQUES ACTIONS DE LA FONDATION
Mes dernières phrases pour terminer la lecture, est que nous avions tous qu’une seule vie, si nous trouvons justes 2 heures de temps de libres dans nos 24 heures de libres à l’exception de nos 8 h de sommeil obligatoire pour bien commencer la journée de 8heures de plus si nous travaillons, et les 4 heures pour la famille si nous sommes mariés avec ou sans enfants nous gardons 1h pour nous-mêmes et une autre heure pour sa passion et 15 minutes de son temps pour aider ce qui en a besoin d’épaules pour parler, pleurés ou juste conseiller .
Nous vivrons heureux en bonne conscience et sans remords, sans regret.
Je vous remercie de m’avoir lu et bonne chance à vous mes lecteurs dans la vie de tous les jours.
Mme Touré A Lynn Kaba Pour la suivre sur les réseaux clique ici pour Facebook et pour Instagram clique ici
Wonder Mousso, parce que l’Afrique a aussi ses héroïnes
Yennenga et sa légende restent très présentes dans le
Burkina Faso actuel, dont les Mossis sont la population majoritaire. Avant de
rentrer dans le vif du sujet, quelle est l’histoire de Yennega.
Il est important de signaler que l’histoire de la princesse est issue exclusivement de la tradition orale mossi. Celle-ci connait donc de nombreuses variantes selon l’origine des narrateurs. On peut en distinguer trois, celle issue des tambourinaires des chefs, celle issue des chefs de terre ou « récits nakomsé» (récits monarchiques) et enfin celle issue de la caste des forgerons. Chaque catégorie sociale raconte l’histoire à sa manière, selon son rôle dans la société.
L’histoire (brièvement)
Yennenga est une princesse originaire du royaume de
Dagomba, fille du naba Nedega et de la reine Napoko. Elle est la fondatrice du
royaume Moogo (rassemblant les peuples mossis) dans l’actuel Burkina Faso.
C’est en voulant fuir son destin qu’elle rencontre Rialé, un chasseur de sang
princier. De leur union naît un garçon prénommé Ouédraogo (mot signifiant «
cheval mâle » ou « étalon ») en l’honneur du destrier blanc qui conduisit la
princesse au jeune chasseur. Yennenga est une figure très populaire au Burkina
Faso et le patronyme Ouédraogo est le plus courant chez les Mossis.
Retrouvez en bas de l’article : Toute
l’histoire etReconnaissance de
Yennega dans le Burkina Faso Actuel
Comment s’inspirer de Yennega pour être une héroïne des temps modernes ?
Les
caractères de Yennega qui ont attirés notre attention
Elle est :
-fière,
-habile,
-intelligente,
-courageuse,
-aimait l’excellence,
-accordait une
importance à la formation « Ainsi, elle fit son initiation afin d’intégrer la communauté des femmes,
tout en souhaitant faire partie de celle des hommes qui peuvent chevaucher
partir en guerre et ne sont pas astreints aux tâches ménagères. »
-humilité retrouvée après
sa fuite « es années passèrent et la princesse, nostalgique de sa terre
natale et soucieuse de se réconcilier avec son père, décida d’y envoyer son
fils afin qu’il fasse la connaissance de son grand-père »
Comment ?
La vie est le bien le plus précieux que nous avons. Aussi, tous les Hommes naissent-Ils libres et égaux en dignité et en droits ; A cet effet, j’hexhorte toute les jeunes filles, filles, femmes à ne pas rentrer dans la facilité avec son lot de vices (paresse, prostitution, vols etc). Même si vous rencontrez des difficultés, ne baissez pas les bras : seul le travail paie. Et surtout au moment de la réussite n’oubliez pas d’où vous venez, n’oubliez pas votre famille et surtout n’oubliez pas ce qui vous on aidé lorsque vous étiez dans les difficultés ; L’ingratitude, n’a jamais été une qualité.
Soyez des héroïnes des temps modernes :
-gagner les batailles
des diktats, des discriminations, de la pauvreté, de la maladie, de l’handicap
-que le fruit de vos
labeurs produisent des choses merveilleuses pour la communauté et les
générations futurs
-Donnez-vous les moyens de réaliser vos rêves (formation, étude, co-working , recheche de l’excellence, fuir la médiocrité).
Yennenga, Poko de son
vrai nom, est née dans la ville de Gambaga, au nord du Ghana actuel, entre le
xie et le xve siècle. Nedega, son père, était un naba dont le royaume dominait
les peuples Dagomba et Mamprousi. Il régnait avec autorité et justesse,
assurant la prospérité de son royaume. Afin de protéger ce dernier, le naba
possédait une cavalerie légendaire, qui repoussait sans cesse les attaques des
royaumes environnants.
La princesse était le
premier enfant du roi, qui désespérait d’avoir un héritier malgré ses
nombreuses épouses. Même s’il fut déçu de ne pas avoir d’héritier mâle, le roi
aimait sa fille plus que tout, car elle était celle qui lui ressemblait le
plus. La jeune fille, quant à elle, avait une passion pour les animaux et en
particulier les chevaux. Mais elle
désespérait de ne pas pouvoir les monter comme les hommes, car elle était une
femme et sa place n’était pas sur le dos de cet animal. Ainsi, elle fit son
initiation afin d’intégrer la communauté
des femmes, tout en souhaitant faire partie de celle des hommes qui peuvent
chevaucher, partir en guerre et ne sont pas astreints aux tâches ménagères.
Le tempérament ardent de
la jeune princesse la poussa à braver les interdits et elle demanda à son père
l’autorisation de chevaucher à ses côtés. D’abord hésitant, son père finit par
lui accorder ce qu’elle souhaitait car il ne pouvait rien lui refuser. La princesse accompagna son père dans ses
longues chevauchées puis, faisant preuve d’une grande adresse, elle
l’accompagna à la guerre où elle devint rapidement une redoutable amazone.
Cavalière émérite, maniant les armes mieux que les guerriers de son père, elle
devint un chef de guerre indispensable au vieux roi ; entre autres, elle
dirigeait la cavalerie royale.
Pour autant, les libertés
accordées à la princesse n’étaient pas du goût de tous. Mais Nedega balayait
les critiques, préférant garder sa fille, devenue indispensable à son armée,
auprès de lui. Ceci attristait beaucoup la reine Napoko, qui désespérait de
marier sa fille désormais en âge de trouver un époux.
Bien
que féroce guerrière, la princesse n’en était pas moins devenue une belle jeune
femme, fine et élancée. Son surnom de Yennenga (la mince) en était la preuve. De
nombreuses grandes familles des royaumes environnant souhaitaient l’unir à leur
fils. Le roi repoussait les uns après les autres tous les prétendants, ne les
jugeant pas suffisamment dignes de sa précieuse fille, ce qui attristait la
reine et agaçait de plus en plus la princesse.
Un jour, ne supportant plus l’attitude de son père,
Yennenga sema des graines de gombo dans un champ, les fit germer et mûrir, puis laissa
pourrir les pousses. Le roi, intrigué et irrité par cette négligence,
interrogea sa fille, qui lui répondit : « Mon père, vous me laissez
dépérir comme dépérit ce champ de gombo. ». Furieux de recevoir une leçon
de morale, Nedega aurait alors puni sa fille en l’enfermant.
La nuit suivante, l’insoumise princesse parvint à quitter
sa prison, à rejoindre l’écurie royale et à s’enfuir sur sa monture favorite,
un étalon blanc. La chevauchée dura toute la nuit jusqu’à ce que, arrivés dans
une forêt, le cheval s’embourbe et fasse chuter la princesse.
Une autre version raconte qu’à la suite d’une bataille
contre des guerriers malinkés,
la princesse aurait poursuivi des fuyards. Son
cheval se serait alors emballé et aurait conduit la princesse dans une forêt où
ils se seraient perdus.
C’est ainsi que Yennenga
se retrouva seule, loin de son royaume dans la région des Boussansés ( Les
Bissas). Ses pas la conduisirent jusqu’à une case isolée et elle s’en approcha
pour demander l’hospitalité. Son occupant, un jeune chasseur du nom de Rialé
(Boussanga), lui offrit bien volontiers le gîte et le couvert, croyant dans un
premier temps avoir affaire à un jeune homme car il n’avait jamais vu,
jusque-là, de femme chevauché. Épuisée la princesse s’endormit rapidement. Le
lendemain, les deux jeunes gens purent découvrir leurs identités respectives :
elle princesse amazone, lui chasseur de sang princier. Tous deux avaient fui
leurs royaumes pour échapper à des destins tout tracés.
Rapidement, ils tombèrent
sous le charme l’un de l’autre et devinrent inséparables. De leur union naquit un garçon qu’ils prénommèrent Ouedraogo (mot
signifiant « cheval mâle » ou « étalon ») en l’honneur du destrier qui avait
guidé la princesse vers le chasseur. Le garçon hérita des qualités de ses deux
parents : fier, habile, intelligent et courageux, il fit rapidement leur
fierté.
Les années passèrent et
la princesse, nostalgique de sa terre natale et soucieuse de se réconcilier
avec son père, décida d’y envoyer son fils afin qu’il fasse la connaissance de
son grand-père. Le jeune homme partit pour Gambaga, chargé de présents pour son
grand-père. Le vieil homme ne s’attendait pas à une telle visite. Il écouta
avec émotion le récit de la rencontre de sa fille avec Rialé et accepta les
excuses de cette dernière. Il organisa de grandes festivités pour le départ de
son petit-fils et lui offrit du bétail, des serviteurs et une escorte de
guerriers dagombas afin de fonder un nouveau royaume dans la région des
Boussansés.
Lorsque Rialé vit son
fils revenir à la tête d’une telle troupe, il s’écria : « Je suis venu seul
dans ce pays, maintenant j’ai une femme et j’aurai beaucoup d’hommes ». Le
village qu’ils fondèrent fut ainsi baptisé Morosi (Moro=homme et si=beaucoup en
bambara), nom qui, par déformation, devint Mossis. Le royaume mossi et son
peuple étaient nés.
Ouedraogo devint le
premier Mogho Naba du peuple mossi. À la mort de son père, il établit sa
capitale à Tenkodogo (nom signifiant « la vieille terre »). Il eut plusieurs
fils : Naba Zougrana, qui lui succéda, et Naba Rawa, qui fonda un empire mossi
allant de Pougo (Pô) à Doubaré, le rawatenganote.
Yennenga et Rialé
auraient eu un autre fils, Jaba Lompo (ou Diaba Lompo), qui serait le fondateur
de la dynastie noungou ou royaume Gourmantché de Fada N’Gourmanote . Tous les
Mogho Naba qui régnèrent sur les royaumes mossis, jusqu’au Mogho Naba actuel,
sont des descendants agnatiques de Ouedraogo, le fils de Yennenga.
Reconnaissance de Yennega dans le Burkina Faso
Actuel
L’emblème nationale du pays, représenté sur les armoiries, est l’étalon
blanc qui guida la princesse. Depuis 2002, elle est l’emblème du parlement à
l’Assemblée nationale.Dans le sport, les athlètes masculins burkinabés sont
surnommés les « étalons ». Deux clubs de football portent le nom de la
princesse : l’ASFA Yennenga de Ouagadougou et l’équipe féminine des Princesses
du Burkina.Yennenga est très présente dans les peintures sur batik et les
bronzes réalisés par les artisans nationaux. Elle est représentée sur son
cheval cabré, une lance dans une main, en train de pousser un cri de guerre.Dans
le monde du cinéma, la plus haute récompense décernée lors du Festival
panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (le Fespaco), au
Burkina Faso, est l’Étalon de Yennenga (en or, en argent et en bronze). La
légende de la princesse Yennenga a fait l’objet d’une adaptation en court
métrage d’animation réalisé par Claude Le Gallou et Blaise Patrix en 1986 : La
Princesse Yennega..
On en parle peu, mais son intuition première remonte pourtant à il y a un peu plus de cinquante ans…
Le 31 juillet a été consacré « Journée de la femme africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974.
La date historique de 1962 souvent retenue pour cette journée est le 31 juillet 1962. Ce jour là, à Dar es Salaam (Tanzanie), des femmes de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes, la « Conférence des Femmes Africaines » (CFA)
Un rôle de pionnières
Le rôle historique joué par les femmes en Afrique témoigne de leur capacité de réaliser et conduire les changements sur le continent. Souvenons-nous que les peuples africains se libéraient alors peu à peu de la tutelle des pays colonisateurs.
La libération totale du continent africain, l’élimination de l’apartheid et l’instauration d’une justice commune qui défende les droits de l’Homme en tant qu’être humain, devenaient alors les objectifs prioritaires du mouvement.
Du chemin a été parcouru, du chemin reste à parcourir !
Thème 2019 : célébrer les victoires partielles
Aoua Keita
C’est inspirée par Aoua Keita sage femme, militante, syndicaliste, féministe, première députée du Mali et initiatrice en 1962 avec d’autres militantes de la Journée Internationale de la Femme Africaine, que Grace Bailhache a proposé la première contribution digitale à la JIFA en 2014 sur son blog professionnel. Ce coup de cœur a été le révélateur d’un manque d’images diverses, multiples de femmes africaines inspirantes alors que ces dernières existent bel et bien. Le site dédiée a été créée en 2015 pour pérenniser la mise en lumière des 1001 visages de la femme africaine sur le site, le blog et les réseaux sociaux.
Dans la mesure où la Déclaration universelle
des droits de l’homme (DUDH) proclame dans l’article que « Tous les êtres
humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », dire que la femme
est vulnérable met plusieurs personnes en colère ; surtout quand le contexte
n’est pas expliqué. En effet, il faut insister sur les circonstances qui
rendent les individus vulnérables, plutôt que d’attribuer ce statut à des
populations entières, le concept de vulnérabilité devient moins condescendant
et victimisant.
La vulnérabilité est l’incapacité plus ou moins grande d’un individu, d’un ménage ou d’une couche de la population à faire face à un risque.
Lorsque l’accès à l’eau potable et à
l’assainissement convenable est difficile, la femme est
désavantagée par le statut socio-économique. Car la femme est celle qui
parcourt des kilomètres pour trouver de l’eau pour la famille, cela agit
immédiatement sur son activité commerciale (si elle devait vendre au marché ou
participer à une activité culturelle par exemple).
Mais aussi l’intimité et la sécurité physique sont également menacés dans les situations où les femmes et les enfants doivent se rendre dans des latrines communes ou en plein air pour déféquer, parce que cela les expose au risque d’être harcelées, agressées, violentées ou violées ou avoir des infections dues à l’état des toilettes communes.
De plus, le droit à l’éducation ne peut pas
être garanti lorsque l’eau n’est pas disponible dans les écoles et lorsque les
installations sanitaires ne sont pas séparées par sexe, car souvent, faute de
conditions d’assainissement adéquates, les filles) ne
se rendront pas à l’école durant leurs menstruations.
Certaines situations citées plus haut seront
surement qualifiées d’exagérées pour certaines personnes qui vivent dans les
zones urbaines et dans des conditions convenables. Mais cela est une réalité
quotidienne pour les populations rurales.
Le droit à l’eau et à l’assainissement
demeure un défi, mais mérite d’être défendu, promu afin qu’il ne soit pas
considéré comme une simple campagne politique qui sera traitée comme telle sans
aucun lien avec les droits de l’homme.
Des progrès lents sont observés mais une forte disparité est observée d’une région à l’autre dans les dimensions non atteintes des OMD.
Accès à l’eau au Burkina Faso (milieu rural et urbain)
Après avoir fait plusieurs articles sur les héroïnes des temps modernes parlons des Amazones du Dahomey ou Mino, vous connaissez ?
Eh! Oui ! Les Amazones du Dahomey ou Mino sont à l’honneur ce moi de Mai 2019. Clin d’oeil à mes amis Béninois 😉
Les Amazones du Dahomey ou Mino sont un ancien régiment militaire entièrement féminin Fon du Royaume de Dahomey (actuel Bénin) qui a existé jusqu’à la fin du xixe siècle. Elles sont nommées ainsi par les Occidentaux et les historiens à cause de leurs similitudes avec les mythiques Amazones de l’ancienne Anatolie. Le roi Aho Houegbadja (qui gouverne de 1645 à 1685), troisième roi du Dahomey, est censé être à l’origine de la création du groupe qui devient ensuite les Amazones, un corps de chasseurs d’éléphant appelé gbeto. Durant le xviiie siècle, le roi entraîne certaines de ces femmes à devenir gardes du corps.
ORIGINE
La reine Tasi Hangbè (ou Nan Hangbe), sœur jumelle d’Houessou Akaba, règne sur le royaume du Dahomey de 1708 à 1711 après la mort soudaine d’Akaba en 1708. Elle est la vraie créatrice du corps des amazones du Dahomey, comme régiment combattant, intégré aux armées professionnelles du royaume.
Lors d’une campagne contre les voisins ouémènou du royaume, elle prend la tête de l’armée, travestie – pour galvaniser ses troupes – à l’image de son frère jumeau défunt, Akaba. Elle a été largement effacée de l’histoire officielle du Dahomey, sous le roi Agadja son successeur, dont les partisans obligent la reine à abdiquer. Le fils de Houegbadja, Agadja (roi de 1708 à 1732), développe le groupe de femmes gardes du corps en une milice et les utilise avec succès pour vaincre le royaume de Savi.
Le corps des Minos est composé d’environ 5 000 guerrières réparties en trois brigades de plusieurs régiments et il est commandé par une femme s’étant illustrée au combat. La hiérarchie comprend des officiers (« gahu »), des sous-officiers (« aouaigan ») et de simples soldats.
Elles sont regroupées en bataillons qui marchent à proximité du roi et ne combattent que sur son ordre. Un bataillon est divisé en cinq catégories de combattantes:
les « agbaraya », armées de tromblons
les « gbeto », qui chassent l’éléphant
les « galamentoh », armées de Winchester
les « nyckphehthentok », qui sont chargées de l’équarrissage
les archères avec leurs flèches empoisonnées
elles n’hésitent pas à brandir des têtes sauvagement décapitées pour affaiblir psychologiquement leurs adversaires, les Français n’ont d’autres choix que de les combattre techniquement et surtout « mécaniquement »
Une date inoubliable de leur lutte ….
Toutefois, la date du 26 octobre 1892 restera à jamais marquée dans la tête du Colonnel Dodds. Il s’agira pour lui, selon ses propres dires, de « la journée la plus meurtrière de cette guerre ».
En effet, alors qu’ils sont à peine à 50 kilomètres d’Abomey, les soldats français sont confrontés à un phénomène étrange et auquel ils n’ont jusque là encore jamais assisté: devant eux, une armée immense leur bloque le passage. Et cette armée féroce et armée jusqu’aux dents n’est composée que… de femmes !
Leur dévotion nous rappellerait presque ce leitmotiv qui s’accorderait parfaitement aux cris de guerre des Amazones mais qui résonnera bien des décennies plus tard : la patrie ou la mort!
Au delà du fait qu’elles sont des femmes noires prêtes à perdre la vie pour sauver leur royaume. Je retiens leur sens pour l’organisation, leur habileté,la formation, et par dessus tout le courage.
Je ne cesserai de le dire : l’Afrique a aussi ses héroïnes.
Nous avons trop de fois entendu << Nous ne savions pas que Mme X avait les compétences pour ce poste,voilà pourquoi c’est Monsieur Y qui a été choisi >>
Le Compendium des Compétences Féminines de Cote d’Ivoire (COCOFCI) a donc été mise en place suite à la sollicitation du Président de la République relative à l’élaboration d’un répertoire pour rendre visible les compétences féminines ivoiriennes afin de rehausser leur participation à la vie publique.
A gauche EUPHRASIE KOUASSI YAO,Coordonnatrice A droite JEANNE PEUHMOND,Superviseur
Principaux Objectifs
1. Renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées à tous les niveaux ; 2. Fournir des informations utiles et en temps opportun pour la prise de décisions concernant le recrutement, la nomination ou la représentation des Compétences féminines; 3. Identifier les secteurs où les femmes sont sous représentées afin d’inciter à la prise de mesures correctives dans le sens de l’équité et de la justice sociale; 4. Favoriser la mise en place d’un réseau solidaire dynamique entre les femmes membres du Compendium.
Principaux acquis
Le renforcement de I ’environnement national pour la promotion de l’égalité professionnelle et politique des femmes;
La mise en place d’une base de données interactive, qui compte à ce jour 12 000 femmes inscrites librement;
La production du premier annuaire des femmes ivoiriennes cadres de haut niveau au terme d’une démarche rigoureuse et crédible qui a bénéficié de technique de I ’Institut National de la Statistique et qui a été distribué à l’ensemble des membres du gouvernement et aux partenaires au développement présents en Côte d’Ivoire;
L’amélioration du leadership féminin à travers des formations spécifiques, le coaching et le développement d’un système de mentorat;
La prise en charge d’environ 3000 jeunes filles à travers les forums de leadership que nous organisons chaque année avec le Groupe AOS et qui a permis à certaines participantes soit d’obtenir un emploi, soit de créer sa propre entreprise ou encore d’être prise en charge pour sa formation;
La nomination de nombreuses femmes du Compendium au sein de l’administration publique ivoirienne, ainsi que dans des Institutions de la République notamment au sein du Conseil Economique et Social (environ 30%) et du Gouvernement (on est passé de 17% en 2010 à 25 % en 2016 et a 21% en 2017);
Le renforcement de I ‘engouement des femmes à participer à la vie citoyenne et politique comme I ’atteste les chiffres relatifs au nombre de femmes candidates aux élections législatives qui est passé de 105 en 2011 à 328 en 2016 pour seulement huit mois d’intervention du Programme Compendium en matière de participation citoyenne et politique des femmes
La concrétisation de la vision du « Vivre ensemble » au sein des femmes membres du compendium qui collaborent sans tenir compte de l’appartenance religieuse, ethnique et politique;
L’insertion professionnelle des femmes et des filles par le biais du mentorat;
La prise de confiance des femmes pour des réorientations professionnelles et des créations d’entreprises; lire la suite
Ce programme COCOFCI qui est le premier du genre en Afrique et dans le monde a pour mission d’assurer la visibilité des ivoiriennes compétentes où qu’elles se trouvent, tout les pays Africains devraient faire pareil pour lutter contre les inégalités entre les sexes .
De plus il existe un site internetCOCOFCI qui est une plateforme rendant ainsi accessible toutes les informations à l’effet de nominations ou de recrutement des autorités et décideurs en vue de la parité dans les instances de décision, gage d’un développement équitable et durable.
C’est une plateforme d’échange, de partage, d’information, en un mot, un réseau dynamique de convergence d’idées, de savoir, de savoir-faire, savoir-faire faire et de savoir être.